Le projet de loi sur la modification du code pénal et du code de procédure pénale visant des réformes anti-terroristes a été majoritairement voté par la représentation nationale vendredi dernier, au moment où l'opposition et des membres de la société civile crient au recul démocratique.
En effet, ils considèrent que cette loi est anti démocratique et tend à restreindre des libertés notamment celles liées aux manifestations, à la marche etc... Une loi qui, selon certains, doit être tout bonnement retirée. Tandis que d'autres estiment qu'elle ne fait l'objet d'aucune nouveauté si l'on se réfère à son contenu et à son objectif.
Pour avoir été ministre de la justice, garde des sceaux sous le régime d'Abdoulaye Wade, Me Amadou Sall tentera de donner son avis sur cette question après avoir 'déserté' l'espace médiatique depuis plusieurs mois. Réapparu à travers l'invitation de la Rfm dans le Grand Jury, Me Amadou Sall considère comme la plupart qu'il n'y a rien de nouveau dans cette loi tant critiquée. Toutefois, il faut signaler que ce qui a changé est juste lié à la conformation de notre droit positif avec un certain nombre d'engagements internationaux. Il fallait juste conformer ces conventions à notre droit interne. Ce qui a été fait, selon l'ancien ministre de la justice. Cependant, Me Amadou Sall estime que le moment n'est pas opportun car, pouvant créer des inquiétudes sur les libertés comme le pensent certains citoyens. Mais également, la procédure d'urgence est aussi inquiétante.
"La question du terrorisme n'est pas seulement attributaire à l'État, elle concerne également tout le monde car, chacun le vit à sa façon", dira l'ancien ministre et actuel vice président du parti des libéraux démocrates (PLD) considérant que l'inclusion devrait être de mise pour impliquer tous les acteurs.
Par ailleurs, Me Amadou Sall rappelle que dans l'article 279-1 du code pénal, deux choses ont changé, "le dernier alinéa qui a été enlevé et le changement de la dénomination de la peine qui était avant une peine criminelle et de travaux forcés à perpétuité, pour devenir une peine de réclusion criminelle à perpétuité ou de détention criminelle à perpétuité". Ainsi, l'avocat note qu'il y a une grave erreur dans la technique de rédaction qu'il considère comme "un changement sexiste".
La faiblesse des appareils politiques est aussi indexée par l'ancien ministre de la justice qui pense que les échanges devraient être bien organisés pour permettre à ceux qui ne sont pas du même bord, de disposer des bonnes informations.
D'autre part, Me Amadou Sall regrette cette position de l'opposition et de la société civile qui estiment que cette loi est liberticide. "De la même manière qu'il y a une mauvaise communication du camp du pouvoir, il se trouve également que la faiblesse de communication de l'opposition, basée sur l'infantilisation, est à souligner." Pour l'avocat, il est injuste de dire à l'opinion qu'il y a une atteinte à leur droit et qu'ils ne peuvent plus manifester, alors que c'est inexact.
C'est pourquoi, il rappelle que nos citoyens doivent être considérés comme des majeurs. Ils ne sont pas à infantiliser."
"Pour la définition des actes terroristes, il y'a des conventions claires et précises. Selon les normes internationales, le terrorisme comprend toujours l'intimidation, la coercition d'une population ou du gouvernement par la menace ou la perpétration d'actes de violence causant la mort et blessures graves ou la prise d'otages", aura rappelé l'ancien garde des sceaux pour inviter à lever l'ambiguïté dans les termes utilisés et estimant que la loi n'est pas excessive, car se conformant aux lois et engagements de notre État.
En effet, ils considèrent que cette loi est anti démocratique et tend à restreindre des libertés notamment celles liées aux manifestations, à la marche etc... Une loi qui, selon certains, doit être tout bonnement retirée. Tandis que d'autres estiment qu'elle ne fait l'objet d'aucune nouveauté si l'on se réfère à son contenu et à son objectif.
Pour avoir été ministre de la justice, garde des sceaux sous le régime d'Abdoulaye Wade, Me Amadou Sall tentera de donner son avis sur cette question après avoir 'déserté' l'espace médiatique depuis plusieurs mois. Réapparu à travers l'invitation de la Rfm dans le Grand Jury, Me Amadou Sall considère comme la plupart qu'il n'y a rien de nouveau dans cette loi tant critiquée. Toutefois, il faut signaler que ce qui a changé est juste lié à la conformation de notre droit positif avec un certain nombre d'engagements internationaux. Il fallait juste conformer ces conventions à notre droit interne. Ce qui a été fait, selon l'ancien ministre de la justice. Cependant, Me Amadou Sall estime que le moment n'est pas opportun car, pouvant créer des inquiétudes sur les libertés comme le pensent certains citoyens. Mais également, la procédure d'urgence est aussi inquiétante.
"La question du terrorisme n'est pas seulement attributaire à l'État, elle concerne également tout le monde car, chacun le vit à sa façon", dira l'ancien ministre et actuel vice président du parti des libéraux démocrates (PLD) considérant que l'inclusion devrait être de mise pour impliquer tous les acteurs.
Par ailleurs, Me Amadou Sall rappelle que dans l'article 279-1 du code pénal, deux choses ont changé, "le dernier alinéa qui a été enlevé et le changement de la dénomination de la peine qui était avant une peine criminelle et de travaux forcés à perpétuité, pour devenir une peine de réclusion criminelle à perpétuité ou de détention criminelle à perpétuité". Ainsi, l'avocat note qu'il y a une grave erreur dans la technique de rédaction qu'il considère comme "un changement sexiste".
La faiblesse des appareils politiques est aussi indexée par l'ancien ministre de la justice qui pense que les échanges devraient être bien organisés pour permettre à ceux qui ne sont pas du même bord, de disposer des bonnes informations.
D'autre part, Me Amadou Sall regrette cette position de l'opposition et de la société civile qui estiment que cette loi est liberticide. "De la même manière qu'il y a une mauvaise communication du camp du pouvoir, il se trouve également que la faiblesse de communication de l'opposition, basée sur l'infantilisation, est à souligner." Pour l'avocat, il est injuste de dire à l'opinion qu'il y a une atteinte à leur droit et qu'ils ne peuvent plus manifester, alors que c'est inexact.
C'est pourquoi, il rappelle que nos citoyens doivent être considérés comme des majeurs. Ils ne sont pas à infantiliser."
"Pour la définition des actes terroristes, il y'a des conventions claires et précises. Selon les normes internationales, le terrorisme comprend toujours l'intimidation, la coercition d'une population ou du gouvernement par la menace ou la perpétration d'actes de violence causant la mort et blessures graves ou la prise d'otages", aura rappelé l'ancien garde des sceaux pour inviter à lever l'ambiguïté dans les termes utilisés et estimant que la loi n'est pas excessive, car se conformant aux lois et engagements de notre État.
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